Certaines des municipalités qui devront appliquer les nouvelles réglementations de la Generalitat pour limiter les appartements touristiques, comme celles de Salou ou de Castell-Platja d'Aro, ont critiqué la mesure approuvée ce mardi par le gouvernement par décret-loi.
Ils considèrent que les caractéristiques des communes touristiques n'ont pas été prises en compte et que cela peut générer des inégalités entre propriétaires. Selon le décret approuvé par le gouvernement, les 262 communes concernées devront modifier leur urbanisme pour réglementer les licences d'appartements touristiques. Dans ces conditions, il y aurait déjà aujourd'hui 47 communes avec plus d'habitations touristiques que celles établies par la nouvelle limite et qui devront donc être éliminées.
La plupart des zones touchées se trouvent dans des zones clairement touristiques, comme la Costa Dorada et la Costa Brava, et dans les Pyrénées occidentales et orientales, comme : Alp, Alt Àneu, Esterri, Llançà, Cambrils, Salou, Vilopriu, Palafrugell, Foixà, Choléra. Il existe également des cas particuliers très curieux, comme celui de Naut Aran, qui, selon la réglementation approuvée, devra fermer 84% des appartements touristiques de la commune, soit un millier. De même, ils devront fermer la majorité à Pals (82%), à Cadaqués (71%) ou à Salou (59%), un pourcentage qui se traduit par plus de 4.
Le maire de Salou, Pere Granados, regrette que seul le nombre d'habitants de la commune ait été pris en compte et non les deux millions de visiteurs qu'ils reçoivent, dit-il, pendant la saison touristique. Pour les propriétaires de ces appartements, le décret est « dévastateur ». Pour les associations d'appartements touristiques, le nouveau décret-loi, qui doit encore être approuvé par le Parlement, est « dévastateur ».
